Aujourd'hui les trois partis politiques de l'opposition, le Parti Québécois, la Coalition Avenir Québec, et Québec Solidaire sont intervenus en ce sens à l'Assemblée Nationale.
Au cours des dernières semaines des municipalités et des coalitions diverses, de même que le syndicat SCFP, ont tour à tour demandé la tenue d'une telle commission parlementaire.
C'est qu'on ne connaît pas encore le rendement que recherche la Caisse de dépôt dans ce projet. Ce rendement souhaité serait de 10 à 11%, ce qui constituerait une véritable anarque pour les usagers des transports en commun de la grande région de Montréal.
Même avec un rendement de 6% ce serait trop cher payé, parce que le gouvernement du Québec, pourrait emprunter à moins de 3% les milliards nécessaires. Le rendement obtenu par la Caisse de dépôt jouerait peut être à l'avantage des Caisses de retraite des fonctionnaires et des différents déposants de la Caisse, mais serait préjudiciable aux usagers des transports en commun de la grande région de Montréal dont les tarifs seraient augmentés afin de satisfaire aux exigences de rendement de la Caisse.
C'est justement à quoi aurait pu servir une Commission parlementaire. Avoir contrairement à ce qui s'est passé lors des audiences du BAPE en septembre dernier, l'heure juste, c'est-à-dire le rendement que compte obtenir la Caisse dans ce projets, les études complètes en ce qui concerne l'achalandage, la participation d'Hydro-Québec à ce projet qui pourrait coûter à la société d'État plus de 400M$ selon nos informations, et avoir ainsi un effet indirect et non souhaité sur les tarifs d'électricité de la société d'État.
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