BELLE ENTREPRISE DE DIVERSION DU PDG DE LA CAISSE DE DÉPÔT. ALORS QUE DE PLUS EN PLUS DE GENS QUESTIONNENT LE PROJET DE LA CAISSE, DANS UNE ENTREVUE EXCLUSIVE ACCORDÉE À TVA PAS UN MOT SUR LE TRAIN ÉLECTRIQUE QUI POURRAIT DEVENIR LE PLUS GROS INVESTISSEMENT DE LA CAISSE AU QUÉBEC.
EXCLUSIF | Le Québec doit «passer à l’offensive»
Agence QMI
| Publié le - Mis à jour
Q : Lorsque les sièges sociaux de fleurons québécois comme Rona et St-Hubert, la Caisse s’est retrouvée sur la touche, quelle serait votre stratégie si d’autres se retrouvaient dans la même position?
R : «Ce n’est pas la bonne question! L’essentiel pour bâtir un Québec prospère, pour créer les emplois pour nos jeunes, il faut passer à l’offensive. Ça, c’est la chose, de loin, la plus importante. Il faut mettre l’accent sur le développement des nouvelles entreprises, des nouveaux champions. [...] Pour gagner dans le monde actuellement, il faut dynamiser une économie, il faut bâtir une nouvelle économie, une économie digitale. Ça, c’est l’avenir du Québec.»
Q : Mais, pour revenir à la question des sièges sociaux, si Jean Coutu, par exemple, faisait l’objet d’une offre d’achat hostile, qu’est-ce que la Caisse ferait?
R : «C’est une question hypothétique et je ne vais pas répondre à cette question, évidemment, parce que je ne veux pas dire aux marchés la façon dont la Caisse va jouer ses cartes.»
Q : Lors de l’élection de Donald Trump, vous avez émis un communiqué dans lequel on sentait une certaine inquiétude, que d’autres économistes ont aussi exprimée. On voit maintenant que les marchés boursiers n’ont jamais été aussi élevés, avez-vous été trop alarmiste?
R : «Non, et notre objectif n’était pas d’envoyer un message, disons, pour reprendre votre mot, «alarmiste», pas du tout. C’était une question de prudence. Parce que l’administration de M. Trump a dit beaucoup de choses, mais n’a pas encore fait beaucoup de choses. [...] Et, franchement, la question que vous soulevez est une question plus large à nos yeux. L’incertitude, c’est la chose la plus importante pour nous dans le monde. Ce n’est pas que l’économie mondiale va très mal, que la situation est très noire, pas nécessairement, pas du tout. C’est juste qu’il y a beaucoup, beaucoup d’incertitudes. On a l’exemple de qu’est-ce que sera l’avenir de la communauté européenne, qu’est-ce qui va arriver avec le Brexit, les élections en France, aux Pays-Bas, en Allemagne en 2017. L’impact du 19e congrès du parti communiste à l’automne en Chine. La question de la frontière du sud en Europe, cette tragédie des réfugiés. Le monde est plein d’incertitudes, c’est la raison pour laquelle pour nous, ça demande une certaine prudence.»
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