Avec le train de la Caisse, des factures de 200M$ seront refilés aux municipalités.
Pour certaines municipalités cela pourrait représenter plus de 300$ par famille annuellement.
Avec le train de la Caisse, les tarifs d'Hydro-Québec devront augmenter de 4% pour couvrir un investissement "gratuit" de plus de 400M$ d'Hydro-Québec pour refaire la ligne électrique jusqu'à Deux Montagnes.
100M$ est égal grosso mode à une augmentation des tarifs de 1%. La Régie de l'énergie n'aura d'autre choix que d'accepter cette ardoise et la facturer à tous les consommateurs d'électricité du Québec.
Autrement les gens de la Gaspésie, de l'Outaouais, du Saguenay Lac Saint-Jean et de l'Estrie contribueront directement au financement des infrastructures de la Caisse grâce à une hausse de leurs tarifs d'électricité.
C'est écrit dans la loi. On nous refait le coup des éoliennes. Au cours des dernières années, les augmentations des tarifs d'électricité au Québec, sont essentiellement attribuables à l'entrée en service des nouveaux parcs éoliens qui ont été facturés directement aux consommateurs d'électricité. Des parcs éoliens souvent contrôlés de l'extérieur du Québec par des entreprises engagées dans l'exploitation des énergies fossiles. Comme quoi les parcs éoliens ne sont pas si verts que ça!
Qui va défendre les consommateurs avec l'investissement de la Caisse de dépôt qui espère toucher un rendement de 10 à 11% alors qu'on pourrait emprunter le même 3B$ à 3% d'intérêt sur les marchés financiers.
Les gouvernements ont travaillé pour les producteurs éoliens qui réalisent aujourd'hui pour une période de vingt ans des rendements extraordinaires et indexés et payés par les consommateurs d'électricité au Québec.
C'est le même scénario que nous propose aujourd'hui le gouvernement Couillard. Les consommateurs d'électricité sont pour la 2ième fois trompés et roulés dans la farine par le gouvernement du Québec,
qui a rendu inutile la Régie de l'énergie qui n'aura d'autre choix que d'inclure les 400M$ d'investissement d'Hydro-Québec, dans la facture des consommateurs.
Aucun commentaire:
Publier un commentaire